«Nous connaissions le nom de Simone Veil et nous savions qu’elle avait mené des combats très importants. Le film d’Olivier Dahan nous a aidés à comprendre quel a été son parcours et quelles ont été les sources de ses engagements.
Nous avons été impressionnés par les épreuves terribles, affreuses et effrayantes qu’a vécues Simone Veil au cours de sa vie. Certaines scènes étaient difficiles à supporter émotionnellement, notamment celles qui se déroulent dans les camps. Le film nous ouvre les yeux sur cette tragédie du XXème siècle. Toutes les étapes de la déshumanisation sont montrées avec réalisme, ce qui nous a permis de réaliser les souffrances vécues par les déportés. Une scène nous a particulièrement bouleversés : celle de la tonte, qui montre à la fois l’enfer de la Shoah et la force du lien entre Simone Veil et sa mère.

Les premières scènes du film illustrent l’insouciance de la jeunesse de Simone Veil à Nice. Elles contrastent avec les scènes suivantes, consacrées à son combat pour légaliser l’avortement. En dépit des insultes et des menaces qu’elle doit affronter, Simone Veil remporte la victoire.
On comprend l’origine de ses luttes par des flash-backs, qui nous ont un peu désorientés au début du film. C’est à la fin que le spectateur fait le lien entre l’action politique de Simone Veil après la guerre et celle qui l’aura inspirée tout au long de sa vie : sa mère. Simone Veil n’a jamais arrêté de se battre : sa persévérance nous a semblé admirable, et ce malgré la violence des critiques et les traumatismes de sa jeunesse, qui ne la quitteront jamais.